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Au cours d’un printemps chaud et abondamment arrosé, d’un mois de mai aux orages nombreux et souvent accompagnés de précipitations intenses et localement de grêle, la région méditerranéenne a enregistré une pluviométrie proche de deux fois la normale.

Après un mois de mars plutôt frais, le mois d'avril s'est classé au 3e rang des mois d'avril les plus chauds depuis 1900. Le quart nord-est a bénéficié d'une grande douceur alors que les températures sont souvent restées assez fraîches au sud de la Garonne.

Un bulletin météo à nouveau contrasté et mitigé pour le vignoble français qui peine à se relever des maigres millésimes 2016 et 2017 et qui, les yeux tournés vers le ciel, espère une vendange plus généreuse cette année.

La Provence, qui de plus est souvent écrasée de soleil en été, affiche des rendements sans cesse à la baisse. La demande ne l’étant pas, l’offre a peine à suivre et les prix risquent de ...

Une palette de couleurs multicolores et une corbeille de fruits bien garnie, se retrouvent dans notre guide de printemps et l’hiver, qui a cette année joué les prolongations, ne restera je l’espère qu’un mauvais souvenir. Des rafraîchissants vins secs aux liquoreux les plus envoûtants, des vins rouges, croquants de fruits, gouleyants et conviviaux aux cuvées exceptionnelles de complexité et de concentration, la palette des vins proposés dans ce numéro ne manque pas d’étoffe.

Pas de sur-extraction, ni de boisé envahissant et encore moins des tarifs prohibitifs dans les vins de Graves, voisin des prestigieux, voire prétentieux Pessac-Léognan. Des rouges francs et friands et des blancs nets et incisifs, tous croquants de fruits, sont proposés dans cette appellation très séduisante. Les vins se dégustent tantôt avec ...

Gel au printemps, grêle, déficit hydrique, oïdium, pourriture grise, coulure, et j’en passe... sont les ingrédients des derniers cocktails de fléaux à la mode qu’a subi ces dernières années le vignoble français.

Le déficit de rendement de la récolte 2017, inférieure de 15% à 16% à la moyenne des cinq dernières années, n’a pratiquement épargné aucun secteur.

De nombreux vignerons, qui ont dû se contenter de rentrer une demi-récolte, cumulent les mauvaises années et se retrouvent chais et portefeuille vides.

La champagne aura quelque peu limité les dégâts, le gel n’étant pas aussi meurtrier qu’ailleurs. Le ballon d’oxygène que constituent ici les vins de réserve semble toutefois progressivement s’essouffler.

A notre dossier Cognac (voir notre précédent numéro), région qui ne fut elle non plus guère épargnée avec une perte de production de raisin de 30%, succède aujourd’hui un dossier sur Armagnac, la plus ...