Notre mission, depuis plus de 20 ans, est de vous informer sur l’actualité de vignobles parfois méconnus ou mésestimés, et donc hélas peu distribués en Belgique. Leur évolution qualitative mérite souvent,  l’espace de dossiers de dégustations très complets, que nous partions à leur rencontre, pour partager ensuite avec enthousiasme nos multiples découvertes.            

Suivant la route du pélerinage de Saint-Jacques de Compostel, l’équipe de Vins et Terroirs Authentiques a traversé toute la France pour rencontrer les vignerons du Jurançon. Reconnue pour ses vins moelleux exceptionnels, cette appellation, qui compte une cinquantaine de producteurs à peine mérite largement le voyage.

Nous ne parlerons pas d’un simple détour en champagne car la Côte des Bar qui concerne notre dossier champenois de cette année est un vignoble assez éloigné d’Epernay et de Reims. Le rapport “plaisir/prix” des vins, les villages pittoresques comme Les Riceys ou Essoyes, la gastronomie locale ou même la proximité du vignoble chablisien sont autant d’atouts qu’offre cette séduisante région, patrie du peintre Renoir.

Très médiatisé, extrêmement complexe et étendu, le vignoble de Saint-Emilon produit autant de vins que toute la côte d’or en Bourgogne. Avec Cheval Blanc et Belair, “inaccessibles” portes étendards de l’appellation Saint-Emilion Grand Cru, c’est près d’un millier de châteaux qui constituent le pot à encre de ce vignoble mondialement connu.

Les millésimes récents magnifient une production d’une qualité très homogène. Des techniques à la pointe du progrès, une conduite de la vigne attentive, des rendements réduits et surtout des élevages en fût mieux maîtrisés, ont permis aux vins de Saint-Emilion de s’offrir à nous avec un fruité chatoyant et une élégance peu commune.